lundi 21 octobre 2013

La parole à( 2)

A la mi-août 2013, un groupe de 300 combattants entraînés en Jordanie  par la CIA entrait
en Syrie, aussitôt suivi par un second groupeI (l'administration Obama tente aujourd'hui de modifier cette date). Leur mission était de porter le combat dans Damas même Leur avance fut bloquée dans les banlieues damscènes. Sans soutien aérien US comme en Libye, l'utilisation  de troupes entrainées aurait été inutile. Le plan "red line" fut activé. Le 21 août  une attaque chimique frappait des banlieues. Immédiatement, des vidéos surgirent en grand nombre, téléchargées sur Youtube,  montrant des rangées de corps alignés. mais ces vidéos ne montraient pas les symptômes classiques d'une attaque au gaz Sarin et pas les soins médicaux qu'on eût attendu dans les heures suivant une réelle attaque chimique C'était clairement une opération "false flag".Obama tenta de convaincre le monde entier que c'était le gouvernement syrien qui avait utilisé ces armes en révélant quelques prétendues preuves qui n'en étaient pas et en appelant à une intervention militaire.
Le parlement britannique vota contre une intervention militaire. Comme aux Etats-Unis, la population  ne voulait plus d'une guerre à grande échelle. Obama se retrouvait dans une situation à la  catch 22.
 Il pouvait entrer en guerre sans l'aval du Congrès mais il risquait alors de faire face à une procédure d'impeachment de la part d'une chambre très hostile ou bien demander un vote du Congrès, ce qu'il décida (c'est Obama contre tous ses conseillers qui a choisi ce plan ndt).[...] Le peuple américan était largement opposé à une intervention, tout comme les militaires.  Sous la pression des électeurs et en raison de l'inconsistance des affirmations de preuves du "massacre"le Congrès refuserait vraisemblablement de voter la guerre, de même la propagande de l'AIPAC et du lobby israélien pour la première fois en 22 ans s'avérait un échec. Obama avait un agenda interne à mettre en place : l'Obama care, le budget et un conflit à venir sur le plafond de la dette. Perdre au Congrès voulait dire qu'il ne pouvairt plus assumer son pouvoir présidentiel et entrer en guerre avec le risque d'un immédiat impeachment et un statut de canard boiteux pour le reste de son mandat.
Que faire?
C'est le chevalier blanc Vladimir Poutine qui va se porter au secours d'Obama. Poutine proposa l'accord suivant: la Syrie se débassarait de ses armes non conventionelles et les Etats-Unis accepteraient que  le pouvoir en place et le président Assad restent. L'idée remontait à août 2012 quand l'ancien sénateur Ricahrd Lugan fit cette proposition à Moscou.
D'un point de vue tactique les armes chimiques syriennes étaient peu utiles sur le champ de bataille, Mais leur utilisation potentielle contre Israël s'était révélé un moyen de dissuasion stratégique très utile. Mais maintenant, ces armes  étaient devenues un fardeau. Au lieu de prévenir une guerre extérieure les posséder risquait de la déclencher. En même temps la force de missiles du Hezbollah avait déjà prouvé sa valeur dissuasive sans les problèmes posés par des armes non conventionnelles.
La Syrie pouvait donc les abandonner en sachant que ses alliés en Russie et en Iran lui fourniraient un équivalent.
Obama choisit donc la planche de salut offerte par Poutine. Il savait qu'entrer en guerre ouverte avec la Syrie, contre un adversaire bien preparé voulait dire un conflit long et incertain.

 Opération conjointe de l'AAS et du Hezbollah dans le secteur de Qalamoun et Yabrud!
https://twitter.com/DannyNis

Le lieutenant colonel déserteur Yassid al Abboud tué à Deraa

Kavkaz center en Finlande!
http://yle.fi/uutiset/russia_wants_finn_on_terrorist_list/6829486

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